Département Loire-Atlantique

Qualifiée comme l’une des villes les plus agréables de France, Nantes bénéficie d’un emplacement exceptionnel à 55 km de la mer et à 2h de Paris en TGV. Elle n’a de cesse d’attirer les parisiens souhaitant s’éloigner de leur ville épuisante pour une vie plus au calme.

Le Plan Local de l’Habitat, adopté en 2003, prévoit sur une dizaine d’années des objectifs dans le domaine de l’urbanisme de la ville de Nantes et ses environs pour limiter la spéculation foncière. Entre autre, la municipalité prévoit la construction de 1600 logements neufs par an répartis sur différents quartiers de l’agglomération, la maintenance d’une mixité sociale, la réhabilitation de 8500 logements et l’élaboration d’une cinquantaine de ZAC. La hausse du prix du foncier provoque le départ de plus en plus loin des foyers ainsi qu’une forte demande de logements sociaux à laquelle il est difficile de répondre. C’est pourquoi, la ville de Nantes veut construire suffisamment d’habitations dans la ville intra-muros afin de calmer la pression sur les prix de l’immobilier.

Nantes, quartier par quartier :

L’hyper centre attire les familles bourgeoises à la recherche de grands appartements luxueux dans des immeubles du 17ème ou 18ème siècle, avec parquets d’époque, cheminées, moulures, hauts plafonds, … Cet habitat ancien a bénéficié récemment d’une rénovation des façades. C’est dans ce secteur que les biens d’exception sont les plus abondants. Quelque soit le prix et la surface, ces logements sont vendus très rapidement. Le Triangle d’Or de Nantes, délimité par les quartiers Guist’hau, Monselet et Proce, dispose de petits collectifs standing, d’hôtels particuliers et de maisons de ville.

Les quartiers Perverie, Longchamps et Sainte-Thérèse sont appréciés par les cadres aisés à la recherche d’un habitat individuel. Beaulieu séduit plus particulièrement les jeunes avec ses nombreuses résidences années 70, peu coûteuses au mètre carré. Vu l’augmentation des prix des logements depuis quelques années, les biens immobiliers à rénover sont très prisés pour des tarifs plus avantageux.

L’investissement et la location :

Dans le département de la Loire Atlantique (44), un tiers des habitats sont achetés par des investisseurs à la recherche d’une défiscalisation avantageuse. Malheureusement, les rendements ne sont plus de 7 ou 8% et se situent maintenant entre 3,5 et 5%. Cet engouement pour les avantages fiscaux implique une offre abondante de biens à la location.

La périphérie nantaise :

Les communes de Sautron et de Carquefou proposent des logements haut de gamme et du neuf. Sautron dispose d’une popularité grandissante avec ses demeures de standing et ses jardins spacieux. Carquefou tente de répondre à la pénurie de logements en implantant des ZAC dans sa commune. A la disposition des acquéreurs, ce sont des logements sociaux, des appartements et des maisons mitoyennes.

Rezé et Saint-Sébastien-sur-Loire offrent une ambiance de village à deux pas du centre ville de Nantes. Elles font face à une forte demande locative. Saint-Herblain et Orvault sont encore accessibles aux primo accédants avec un marché immobilier stable et sans trop d’effervescence. Les communes de Bouaye et Clisson proposent une offre correcte aux foyers modestes.

Le littoral :

Sur la cote atlantique, Pornichet reste traditionnellement moins chère que La Baule. Comme n’importe quel logement situé en bord de mer, la vue sur la baie se paie cher, quelquefois le double ou le triple des habitations situés à 500 mètres du front de mer. C’est la taille du terrain, la présence d’une chambre plain pied et la localisation de la demeure qui en fait son prix de vente. Beaucoup de clients achètent une villa en bord de mer pour en faire leur résidence secondaire puis leur résidence principale pour leur retraite, ce qui signifie que les acquéreurs de ce secteur ont un budget important et la spéculation devient donc inévitable.