L’Immobilier dans le département Bouches-du-Rhône

Département
Bouches-du-Rhône

Après une explosion des prix de l’immobilier qui dura environ 7 ans, Marseille connaît actuellement une stabilisation de son marché. Pour certains professionnels, la hausse n’est pas encore terminée et il ne s’agit là uniquement que d’une accalmie. Autrefois déplaisante, la cité phocéenne cultive aujourd’hui l’image d’une ville agréable. Faisant partie des plus chères de France, elle a vu le prix de ses biens immobiliers doubler en quelques années. L’effet TGV a fortement contribué à cette envolée des prix, en reliant les parisiens à Marseille en seulement 3 heures. Comme c’est le cas dans la quasi-totalité des agglomérations en bord de mer, les logements du département des Bouches du Rhône (13) bénéficiant d’une vue sur le littoral sont très appréciés et se vendent rapidement.

Les agences immobilières constatent que les habitations sont souvent surévaluées par leurs propriétaires qui veulent tirer bénéfice d’un marché actif. Avant, les agents immobiliers indiquaient le prix de vente tandis que dans le marché actuel, ce sont les vendeurs qui le fixe, peu importe si celui ci correspond à sa réelle valeur. Cette surévaluation fait que certains logements mettent du temps à trouver preneur et que les acquéreurs négocient plus facilement, en faisant baisser le prix parfois même de 20%. De même pour les locations, les agences immobilières n’ont jamais eu autant de logements à louer depuis ses dernières années et ils restent souvent vacants à la fin du contrat de bail.

La recherche d’un logement :

Si l’obtention d’un prêt immobilier est de en plus en plus délicate pour les foyers modestes, les marseillais sont donc contraints à quitter leurs quartiers d’origine pour élargir leurs recherches ou bien même d’acheter de plus petites surfaces. La politique de la ville tâche de rendre l’accession à la propriété plus facile et à des coûts plus maîtrisés. C’est pourquoi, les promoteurs construisent des collectifs dans tous les quartiers de Marseille, même les plus reculés où les prix sont souvent moins excessifs.

Les quartiers de Marseille :

Paradoxalement, ce sont les quartiers centres de Marseille qui sont boudés par les acheteurs. On trouve cependant de grandes surfaces et les chantiers en cours pourront peut être leur donner un avenir meilleur. Au centre sud, on trouve le vrai centre ville avec une urbanisation qui attire les jeunes foyers en quête d’une primo accession. La difficulté de circulation n’empêche pas les plus importants promoteurs de construire des collectifs neufs. Les appartements en rez-de-chaussée sont aussi très prisés dans ce quartier. Les quartiers sud de Marseille sont les plus bourgeois. On peut y découvrir de magnifiques propriétés et des immeubles année 70. Les quartiers nord sont les plus accessibles : ils offrent des habitations avec des vues sublimes, côtoyant les barres HLM.

La périphérie de la cité phocéenne :

Les communes proches de Marseille subissent en quelque sorte son influence. Il est vrai que dans les plupart des villes proches des mégalopoles, le marché a tendance à se lisser et les prix à s’homogénéiser : c’est le cas par exemple à Aubagne ou à La Ciotat ou l’inflation a fait place au ralentissement des transactions. A l’opposé, Cassis a un marché immobilier qui lui est propre : elle présente en autre un marché haut de gamme avec des villas très luxueuses possédant une vue panoramique sur la mer. Le marché actif des résidences secondaires et des biens de luxe ne souffre pas trop de l’affaiblissement des ventes dans ce secteur.

Aix en Provence, l’authentique :

Aix en Provence est une ville très agréable où beaucoup d’actifs et d’étudiants ont choisi de s’y loger. Son côté typique attire de nombreux acquéreurs à la recherche d’une villa provençale. Il en est de même pour les communes avoisinantes de La Fare les Oliviers, Rognac, Vitrolles et Les Pennes-Mirabeau par exemple.