Que ce soit avec sa vie trépidante ou la présence de magnifiques monuments historiques et boutiques de luxe, la capitale française n’a de cesse d’attirer une population à la recherche d’effervescence. Avec des tarifs immobiliers bien inférieurs à ceux de Londres, Paris (75) séduit une clientèle internationale très large à la recherche d’un pied à terre parisien.
Le luxe dans la capitale :
Avec une certaine dynamique du marché haut de gamme, les prix des belles demeures parisiennes atteignent des sommets impressionnants, parfois même plus de 20.000 euros le mètre carré dans les vitrines des agences immobilières de Paris. Même si le 16ème arrondissement charme toujours la grande bourgeoisie, certains s’orientent maintenant vers la périphérie, à Neuilly, Boulogne-Billancourt ou Saint-Cloud en quête d’un environnement plus familial. Les principaux critères de sélection sont la perfection, les prestations et la localisation.
I, II, III et IVème arrondissements : secteur inaccessible
Avec une présence d’étrangers dans plus de la moitié des transactions, les habitations haut de gamme de la capitale sont très sollicitées et les produits moins prestigieux ont du mal à trouver preneur. Dans ce secteur, les agences immobilières parisiennes font face à des acquéreurs exigeants qui se détournent facilement des biens présentant des imperfections ou de ceux à restaurer. Par exemple, les logements possédant un ascenseur se vendent beaucoup plus cher car les deux tiers du parc immobilier en est dépourvu.
Avec un emplacement idéal entre monuments historiques et boutiques de luxe, le 1er arrondissement séduit les acquéreurs internationaux aux budgets illimités à la recherche du charme des vieux immeubles avec parquets anciens et poutres apparentes. Le seul quartier boudé reste celui des Halles, où sa mauvaise réputation permet encore de proposer de bonnes affaires. Tendance depuis quelques années, le 2ème arrondissement est le repaire des jeunes cadres, notamment dans le quartier de la Bourse. Le 3ème arrondissement a su conserver l’authenticité des quartiers parisiens. Il récupère les exclus du 4ème arrondissement qui présente des prix de vente excessifs, dépassant même ceux du 1er.
V et VIème arrondissements :
Le 5ème arrondissement est celui qui a subi la plus forte inflation, cependant ses prix restent homogènes d’après les dires d’une agence immobilière de Paris. Avec la présence des meilleurs établissements de Paris, il offre surtout des studios ou des deux pièces. Au delà, la pénurie de grandes superficies provoque une stigmatisation du marché. Arrondissement le plus cher de la capitale, le marché immobilier du 6ème s’explique par la rareté des offres et la demande grandissante.
VII, VIII, XVI et XVIIème arrondissements : les valeurs sures
Parmi les plus onéreux quartiers de Paris, le 7ème arrondissement dispose d’une architecture exceptionnelle avec ses immeubles bourgeois, ses hôtels particuliers avec cour intérieure et jardin et ses appartements de luxe dans un environnement résidentiel. Le 8ème arrondissement est celui qui a subi la plus faible augmentation de son marché immobilier, même si les prix restent très hétérogènes dans les agences immo de Paris. Les acquéreurs les plus fortunés recherchent des habitats proche des Champs Elysées et de l’avenue Montaigne. La transformation de bureaux en logements est affaire courante dans ce secteur, permettant d’offrir un nouveau mode de vie.
Quartier réputé bourgeois, le 16ème arrondissement offre des surfaces intermédiaires très prisées mais les grands appartements familiaux sont difficiles à vendre. La vente de nombreux bâtiments distribués par lots a contribué à l’accalmie des prix de cet arrondissement. Dans le 17ème, les acquéreurs disposent d’immeubles haussmanniens, séduisant notamment les couples aisés avec enfants. Il propose différentes superficies de logement pour tous les budgets.
IX et XXème arrondissements :
Avec sa vie de quartier animée, le 9ème arrondissement est une valeur sure avec de nombreuses habitations de grande surface. Même si Pigalle redevient le nouveau quartier en vogue, les primo accédants peuvent trouver dans certains endroits des logements accessibles. Longtemps accusé de son manque d’espaces verts et sa localisation entre deux gares, le 10ème revient sur le devant de la scène avec encore quelques opportunités, excepté le canal Saint-Martin, must de l’arrondissement.
XI et XIIème arrondissements : bonnes affaires de plus en plus rares
Avec ses prix relativement bas, le 11ème arrondissement est un ancien quartier populaire. Son parc immobilier est modeste et les petites superficies restent les plus prisées d’après les dires d’une agence immobilière de ce secteur de Paris. Refuge des exclus du Marais et des familles de l’ouest, le 12ème arrondissement a longtemps été boudé malgré la qualité de ses habitations. Les biens de standing se vendent vite tandis que les produits à rafraîchir ou les immeubles années 60 ne trouvent pas preneur facilement.
XIII, XIV et XVème arrondissements : les plus changeants
Les arrondissements du sud de la capitale attirent une clientèle jeune avec ses nombreux projets d’amenangement. Même s’il demeure le secteur le plus populaire du sud de Paris, les prix de l’immobilier du 13ème arrondissement sont supérieurs à ceux du 11ème et 12ème. Proche des quartiers luxueux de la capitale, le 14ème arrondissement est le plus cher du secteur sud. Les grandes habitations sont très recherchées et les prix sont élevés.
Avec son embourgeoisement depuis quelques années, le 15ème arrondissement écarte les primo accédants et les budgets limités. Avec une homogénéisation progressive, le sud reste toujours plus modeste que le nord, créant un écart important entre les prix. Son offre en biens immobiliers à la vente est très variée avec ses vieux immeubles, ses magnifiques bâtiments d’époque et ses résidences récentes de standing.
XVIII, XIX, XXème arrondissements : les plus populaires
Ils accueillent les exclus des autres arrondissements de la ville avec des prix au mètre carré inférieurs. Secteur tendance depuis l’arrivée récente des bobos, la clientèle du 18ème arrondissement a beaucoup changée depuis quelques années avec des acheteurs en quête de beaux immeubles à des prix compétitifs. Arrondissement le moins cher de Paris, le 19ème a subi une forte hausse mais ses prix restent accessibles. Le 20ème est l’arrondissement le plus bobo de la capitale et a donc été victime d’une augmentation des prix immobiliers.